Contrairement aux plantes d’extérieur, celles qui sont à l’intérieur de la maison nécessitent un entretien particulier pour pouvoir fleurir correctement. L’une des questions auxquelles vous n’avez pas encore de réponse valable concerne l’arrosage de ces plantes.
Difficile de savoir si vos plantes sont correctement entretenues ou non. Voici quelques indications à connaître pour résoudre cette énigme.
Savoir doser l’arrosage
Comme n’importe quel être vivant, la plante a aussi besoin d’eau, de nourriture et de lumière pour être en bonne santé. Mais, il faut trouver le bon dosage. En effet, l’une des difficultés pour les jardiniers amateurs c’est de gérer l’arrosage.
La plante risque de se noyer en cas d’arrosage excessif. Mieux vaut attendre qu’elle manifeste des besoins d’eau au lieu d’anticiper. Même si le vendeur vous a conseillé un arrosage par semaine, cela ne doit pas être un geste systématique.
Laissez d’abord la motte devenir sèche entre deux arrosages. Pour ce faire, touchez-la et si elle est encore collante, n’arrosez surtout pas. Au cas contraire, n’hésitez pas à arroser. À un moment donné, la plante peut ne pas avoir besoin d’eau pendant toute une semaine.
Lors d’une canicule, par contre, elle a besoin d’un arrosage deux fois par semaine. Parfois, vous pouvez même les doucher dans la salle de bain afin de nettoyer les feuilles.
Vérifier le volume et le drainage du pot
Avant d’arroser vos plantes, vous devez d’abord vérifier le drainage ainsi que le volume du pot dans lequel vous l’avez planté. Il faut impérativement qu’elle soit à l’aise pour pouvoir se développer correctement. Même si vous respectez les règles de base concernant l’arrosage, mais que le contenant n’est pas adapté, elle flétrira.
Un petit pot ne couvrira pas tous ses besoins, car elle n’aura pas assez de terre et de nutriment. À l’inverse, un grand pot favorise la production de racine qui au final pourrira puisqu’elle est incapable d’assimiler l’eau contenue dans la terre.
Dans ce cas, percez le fond des pots pour éviter que l’eau stagne en surface. Pour avoir des conseils bénéfiques concernant le monde du jardinage, vous pouvez vous rendre sur un blog jardin.
Ne pas utiliser l’eau froide du robinet
Les plantes d’intérieur demandent un traitement avec douceur. Ainsi, vous ne devez pas la choquer en versant directement de l’eau très froide du robinet. Celle-ci doit être fraîche, c’est-à-dire ni trop froide, ni trop tiède.
Pour obtenir rapidement une eau à température ambiante, remplissez quelques bouteilles en plastique deux à trois jours avant l’arrosage. L’eau sera donc purifiée en partie de son calcaire. Par ailleurs, l’eau de pluie récupérée est aussi une bonne alternative. Elle est suffisamment douce et gratuite.
En général, la majorité des plantes d’intérieur supportent très bien l’eau calcaire. Toutefois, il y a toujours des exceptions comme les anthuriums et les plantes acidophiles comme l’azalée, par exemple.
Le calcaire présent dans l’eau potable bloque l’assimilation du fer. Par conséquent, la plante devient pâle. Pour régler cela, faites un apport en sang desséché, riche en fer. Une cure d’engrais serait aussi la bienvenue.
Jongler l’apport de lumière
Avoir une source de lumière suffisante est essentiel pour une plante d’intérieur. Peu d’entre elles supporte une ombre totale. D’ailleurs, celles qui ont des feuilles colorées ou panachées demandent plus de lumière que les autres.
Cependant, cela ne signifie pas que vous devez les placer directement derrière la fenêtre exposée plein sud.
Privilégiez une ouverture à l’est avec une luminosité atténuée et rapprochez-les à côté de cette paroi lumineuse. Lorsque le printemps fait surface et que les températures extérieures sont idéales, une cure de jouvence s’avère être bénéfique pour votre plante d’intérieur. Sortez-les sous une pluie printanière pour que ses feuilles soient bien nettoyées.